Le Jura est une chaîne de montagnes de part et d'autre de la frontière franco-suisse. L'été, de nombreux touristes viennent dans le Jura pour profiter de la nature variée. Forêts de conifères et de feuillus, grottes de stalactites, cascades, lacs, rivières souterraines: vous y trouverez tout! En hiver, le Jura est un domaine attractif pour les amateurs de ski, les skieurs de fond et les snowboardeurs. Compte tenu de la diversité de l'itinéraire et des magnifiques environs que vous traversez, je note cet itinéraire avec 5 étoiles.

Le départ du parcours se fait à l'hôtel Etoile de Neige à Métabief. Après avoir quitté le village, vous roulez rapidement vers le nord sur la N57. Une dizaine de kilomètres plus loin, vous passerez La Cluse-et-Mijoux. Juste après cette ville, vous remarquerez qu'il y a une petite rivière sur le côté gauche de la route, appelée Le Doubs (prononciation Do). Cette petite rivière d'une longueur de 430 kilomètres prend sa source dans le Jura à une altitude de 937 mètres et se jette dans la Saône à une altitude de 137 mètres.
Le nom de cette rivière vient du latin «dubius», qui signifie sceptique. La source et l'embouchure ne sont distantes que de 100 kilomètres, mais la rivière a une longueur de 430 kilomètres. En conséquence, la rivière serpente ou serpente à travers le paysage. Que quelqu'un ait jamais pensé à construire une route le long de cette rivière! Nous rencontrons virage après virage ici, les sections de droits clairsemées sont absolument nécessaires pour remettre l'orientation dans l'ordre.

Suite à cela, le Doubs vous conduira à Morteau. La route quitte cette rivière ici. Il est grand temps de se remettre de cette belle pièce de direction! Vous pouvez le faire en visitant «Le Musée de l'Horlogerie de Morteau», à peu près traduit par Morteau Watch Museum.
Morteau est depuis longtemps une ville incontournable de l'industrie horlogère de Franche-Comté. Le musée a été fondé en 1985 sous la direction de Constant Vaufrey. M. Vaufrey, ancien horloger et adjoint au maire, a souhaité préserver le patrimoine horloger de Franche-Comté et faire découvrir aux touristes l'histoire de Morteau.
Le musée, réparti sur deux étages et sept salles d'exposition, possède une très large collection: outils, machines, horloges de chantier, horloges comtoises, cartels, montres de poche de toutes époques et horloges astronomiques (de 1855 à 2004) invitent le visiteur à un voyage à travers le temps.
Les collections sont constamment complétées par l'achat (cadeaux, achats, prêts) de nouvelles pièces. En 2015, une horloge Comtoise 1730 a été installée, ainsi qu'un réveil Jaeger-Lecoultre des années 1950.
Pour plus d'informations sur les heures d'ouverture et l'adresse, consultez le lien ci-dessous.

Après Monteau, continuez à travers le Jura français en direction du premier arrêt du jour, mais juste avant d'y arriver, vous traversez la prochaine rivière qui suivra la route pendant un moment, le Dessoubre. D'une longueur de 33 kilomètres, c'est une rivière beaucoup plus courte que le Doubs, mais les méandres n'en sont pas moins.

Après 15 kilomètres, il y a une plate-forme d'observation, Le Belvédère du baron, qui vous offre une belle vue sur la région que vous venez de traverser. D'en haut, vous avez une très bonne idée de la façon dont le Dessoubre serpente à travers le paysage et comment la route le traverse. Vaut bien une visite, ne serait-ce que pour la photo.

Après le quai, vous serpentez encore sur la D39 le long du Dessoubre jusqu'à traverser cette rivière à Saint-Hippolyte et atteindre la D437. Le long de cette route, le Doubs coule à nouveau, que nous avons passé plus tôt. Le Doubs serpente toujours, donc les méandres le long de cette rivière se poursuivent sans relâche. L'eau est traversée plusieurs fois, de sorte qu'une fois vous avez l'eau à votre droite et l'autre fois à gauche.
Au village de Brémoncourt vous traversez à nouveau l'eau, peu de temps après vous entrez en Suisse. Le fleuve ne fait pas grand cas du territoire français ou suisse, il serpente joyeusement, tout comme l'itinéraire. La seule chose qui a changé est le panneau routier. C'est maintenant le 249, où bien sûr la réglementation suisse stricte s'applique aux vitesses.

Après avoir parcouru une dizaine de kilomètres en Suisse, vous passerez Saint-Ursanne. Saint-Ursanne est une vieille ville du canton suisse du Jura, qui a conservé une grande partie de son caractère médiéval. La ville contient de nombreux bâtiments historiques, dont un certain nombre d'églises, un monastère, de nombreuses maisons médiévales et un pont du XVIIIe siècle, le Doubsbrücken. Ce pont est clairement visible depuis la route que traverse l'itinéraire.
La ville possède également trois anciennes portes. Le vieux centre avec les sites touristiques ne peut être atteint que par l'une de ces portes.

Juste après Saint-Ursanne, le Doubs est à gauche et vous continuez la route à travers la Suisse. Sans vous en rendre compte, vous rentrez en France et suivez la D432 en direction de Ferrette, où un arrêt est prévu pour le déjeuner.

Après le déjeuner, l'itinéraire vous emmène au nord après Bâle. Lorsque vous traversez le Rhin, vous entrez en Allemagne. Juste après la frontière, dans la ville de Schlipf, vous verrez une petite rivière sur la droite, la Wiese.
Le Wiese est un affluent du Rhin. Il prend sa source près du Feldberg en Forêt-Noire à une altitude d'environ 1 200 mètres. Lors de son voyage de 55 kilomètres jusqu'à l'embouchure du Rhin près de Bâle, en Suisse, il traverse les villes de Todtnau, Zell im Wiesental et Lörrach, entre autres.
Ce Wiese est également suivi depuis longtemps. Dans certains endroits, vous la perdez de vue, mais plus loin, elle fait à nouveau partie de votre point de vue.

La Wiese est en vue jusqu'à Feldberg, quelques kilomètres avant ce plus haut col de la Forêt-Noire, vous passerez Todtnau. Près de Todtnau est la montagne appelée Hasenhorn avec une hauteur de 1156 mètres. Une piste de luge, la Hasenhorn Rödelbahn, a été construite contre les pentes de cette montagne. Selon le site Web, il s'agit de la piste de luge la plus spectaculaire d'Allemagne. Cela doit bien sûr être testé! Heureusement, vous n'êtes pas obligé de marcher, car il y a un télésiège pour vous emmener.

Après Todtnau, vous traversez le col du Feldberg, avec une hauteur de 1231 mètres le «toit de la Forêt-Noire». En plus de ce pass, vous pourrez déguster une collation sur la terrasse de l'hôtel Kokoschinski. La terrasse de cet hôtel offre une vue magnifique, raison de prendre une tasse de café ou autre chose. Le Weizen sans alcool se porte également très bien!

Après le col du Feldberg, l'itinéraire passe sur une courte distance sur la B500, également connue sous le nom de Schwarzwald-Hochstrasse. Après quelques kilomètres, vous quittez et continuez sur la B315, qui est également une route magnifique et fantastique. Les routes B de la Forêt-Noire se caractérisent par la qualité presque parfaite de l'asphalte.
Après un certain nombre de villages, vous rencontrerez la dernière station-service sur cette route à Bonndorf. Peut-être pas imprudent de remplir le réservoir ici.
De Bonndorf, il y a encore 25 kilomètres jusqu'à Gasthof zum Rössle à Fürstenberg. Un hôtel pas trop grand où le Weizenbier du même nom est servi, à savoir Fürstenberg. Bière savoureuse!

Vous pouvez choisir de manger au restaurant du Gasthof zum Rössle, mais il est recommandé de vous rendre au restaurant Wirtschaft zum Bären, où une sélection de gâteaux faits maison, de collations ou de plats de saison vous attend. Astuce: l'Eintopf est très savoureux et bien garni. La cuillère reste debout dedans!
Le chemin est simple: à pied de l'hôtel en direction de l'église (Kirchstraße), aller à droite devant l'église et suivre cette route sur 1500 mètres. Belle promenade donc juste avant le dîner.

Amusez-vous bien sur cette route!