La deuxième partie du parcours à travers la Castagniccia commence au B&B Carpe Diem à Santa-Maria-Poggio. Dans le village, vous tournez à droite.
La Corniche de la Castagniccia. La corniche touristique, surplombant la plaine et la mer, suit l'étroite D330, taillée dans les flancs des montagnes. C'est un grand point de vue de 5 km de long, avec plusieurs ponts et tunnels le long du chemin. A partir de San-Nicolao, la route devient plus difficile à conduire car il y a parfois de l'eau et du gravier sur la route.

A Folelli prendre direction Bastia jusqu'au hameau de Tora. De là, vous vous dirigerez vers Vescovato, la capitale de la région de Casinca. C'est un endroit avec de hautes maisons de schiste sombre, des rues avec des marches et une place centrale avec une fontaine.

Le restaurant A Teppa à Penta-di-Casina offre une belle vue, vous vous asseyez confortablement. Le restaurant sert des pizzas, des salades et quelques plats principaux.

Continuez ensuite vers Silvareccio, un autre joli village à flanc de montagne. Vous continuez à suivre les panneaux indiquant le Col de St.-Antoine. Attention : la route se détériore ici.
Au sommet, on peut voir les vestiges du monastère Saint-Antoine, fondé en 1420 sur la commune de Casabianca. C'est un lieu très symbolique dans l'histoire de la Corse. Des réunions d'insurgés corses du 18e siècle s'y tenaient. Aujourd'hui c'est une ruine, il ne reste de l'édifice que la structure principale avec le clocher, illustré de fresques et de décorations encore bien visibles. Le monastère resta célèbre car en juillet 1755 Pasquale Paoli fut proclamé commandant en chef de la nation corse. Cette date marque le début de son règne et le début de l'indépendance de l'île, alors sous le règne de la République de Gênes. Une plaque commémorative commémore ces événements.

La Porta est située au cœur de la Castaniccia. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, La Porta était principalement connue pour l'exportation de bois, de châtaignes et d'écorces de châtaigniers qui servaient à la tannerie. Cependant, de meilleures perspectives économiques dans les villes côtières ont poussé de nombreuses familles à partir au XIXe siècle. La Porta ne s'est jamais remise de cet exode, mais c'est justement pour cela que l'atmosphère de la Corse historique s'est si bien conservée dans ce village. L'église Saint-Jean-Baptiste possède un beau clocher de 45 m de haut, une façade colorée et est l'un des chefs-d'œuvre de l'art baroque en Corse. L'église a été achevée en 1648 et est classée monument historique depuis 1975.

A Morosaglia, prendre le virage en épingle à gauche vers Gavignano et Saliceto. Vous traversez maintenant le Bozio, la zone la plus accidentée de l'île. À San Lorenzo, vous suivez la route vers Cambia, Carticasi et Bustanico. Une fois passés les virages en épingle, prendre la route de Sant'Andrea-di-Bozo. Au-delà de ce village la route est très mauvaise, sinueuse et raide sur environ 1 km.
La route descend vers Erbajolo d'où l'on a une belle vue sur la vallée du Tavignano, avec le Monte d'Oro en arrière-plan.

Après avoir traversé le Tavignano, vous aurez une belle vue sur le pont génois d'Altiani. Le pont à trois arches est de style Louis XVI. Afin de préserver ce patrimoine et de faciliter la circulation, ce pont n'est plus accessible aux voitures depuis juillet 2011 et a été remplacé par un nouveau pont.
De là, il reste environ 15 km jusqu'à Corta, le point final de cet itinéraire.

La citadelle de Corta a une histoire riche et a déjà été transformée en une véritable forteresse en 1419. Après de nombreuses années de règnes différents, la citadelle est devenue le symbole de l'indépendance de la Corse. Lorsque les Français occupent la Corse en 1769, la citadelle devient un site militaire. Vous y trouverez désormais l'office de tourisme, un musée, un institut d'art et de nombreuses archives historiques. Au niveau supérieur se trouve le château. Le Nid d'Aigle est la plus haute tour et surplombe les vallées de la Restonica et du Tavignano.